Pages

Rabu, 11 Desember 2013

Nestorius, qui ne fut reconnu comme docteur qu'au viie siècle et eut toujours une importance bien moindre.

Péroz mourut peu de temps après la mort de Babowaï et l'évêque de Nisibe eut beaucoup moins d'influence auprès de son successeur, Valash. Bien que Barsauma s'opposât tout d'abord au catholicos Acacius en août 485, il le rencontra et finit par se soumettre, reconnaissant la nécessité de la primauté de Ctésiphon. Il ouvrit une école à Nisibe qui devint encore plus fameuse que celle d'Édesse. Son recteur était Narsaï le Lépreux, écrivain très prolifique dont peu d'œuvres ont survécu. Ses règles sont encore conservées, et elle attira jusqu'à huit cents étudiants. La renommée de cet établissement théologique était telle que le pape Agapet Ier et Cassiodore voulurent fonder l'équivalent en Italie. Ceci ne put se réaliser du fait des troubles politiques de l'époque, mais le monastère fondé par Cassiodore à Vivarium s'inspira de l'exemple de Nisibe. Barsauma mourut entre 492 et 495, puis Acacius en 496 ou 497. Narsaï est sans doute mort plus tard. Il faut souligner qu'au concile de Beth Lapat, en 484, Barsauma imposa Théodore de Mopsueste comme théologien de référence de l'Église de l'Orient, et non pas Nestorius, qui ne fut reconnu comme docteur qu'au viie siècle et eut toujours une importance bien moindre.
La doctrine christologique de l'Église de l'Orient a été formulée définitivement par le moine et théologien Babaï le Grand (v. 550-628), en des termes, d'ailleurs, qui s'écartent singulièrement de ce qu'on avait coutume de dénoncer comme l'« hérésie nestorienne » dans l'Église romano-byzantine (l'existence de deux « personnes » distinctes en Jésus-Christ). En fait, le désaccord se concentre sur le refus par les « nestoriens » du principe de la « communication des idiomes » (la possibilité d'attribuer à chaque nature du Christ ce qui relève de l'autre nature) : ainsi, les « nestoriens » refusent qu'on appelle la Vierge Marie Mère de Dieu (Theotokos) parce qu'elle n'est pour eux que la mère de l'homme Jésus, ou qu'on dise que «

Tidak ada komentar:

Posting Komentar