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Selasa, 10 Desember 2013

La doctrine christologique de l'Église de l'Orient a été formulée définitivement par le moine et

La doctrine christologique de l'Église de l'Orient a été formulée définitivement par le moine et théologien Babaï le Grand (v. 550-628), en des termes, d'ailleurs, qui s'écartent singulièrement de ce qu'on avait coutume de dénoncer comme l'« hérésie nestorienne » dans l'Église romano-byzantine (l'existence de deux « personnes » distinctes en Jésus-Christ). En fait, le désaccord se concentre sur le refus par les « nestoriens » du principe de la « communication des idiomes » (la possibilité d'attribuer à chaque nature du Christ ce qui relève de l'autre nature) : ainsi, les « nestoriens » refusent qu'on appelle la Vierge Marie Mère de Diffusion en Orient[modifier | modifier le code]
Moyen-Orient[modifier | modifier le code]
Ibas, évêque de Nisibe (aujourd'hui Nusaybin en Turquie) de 435 à 457, tout en renouvelant l'anathème jeté sur Nestorius, favorisa indirectement la diffusion de sa doctrine en fondant à Édesse une école dans laquelle étaient enseignées les œuvres de Théodore de Mopsueste, Diodore de Tarse et Théodoret de Cyr. Nestorius y était lu et étudié. Même avant la destruction de cette école en 489, des étudiants se dispersèrent dans la Perse voisine.
L'Église de Perse ou Église de l'Orient rompit tout lien avec l'Église d'Antioche lors du concile de Séleucie en 410. Il leur était en effet important de pouvoir ne pas être considérées comme des suppôts de l'Empire romain, principal adversaire de l'Empire perse sassanide. Le chef de l'Église de l'Orient était l'évêque de Ctésiphon, qui avait pris le titre de catholicos.
Au moment de l'arrivée des enseignants nestoriens venus d'Édesse, l'évêque de Ctésiphon était Babaeus (ou Babowaï, 457-484), qui semble les avoir reçus à bras ouverts. Cependant Barsauma, devenu évêque de Nisibe, la grande ville la plus proche d'Édesse, rompit avec le faible catholicos qu'il fit déposer lors d'un synode tenu en avril 484. La même année, Babowaï fut accusé devant l'empereur de conspiration avec Constantinople et mis à mort, pour un motif politique. L'évêque de Nisibe était en grande faveur auprès de l'empereur Péroz Ier et il le persuada de l'intérêt qu'il n'y eût en Perse que des chrétiens d'obédience différente de celles de l'Empire romain.

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